Carnet 5 : De Timisoara à Souchez


V. 7 juillet : Timisoara-Vienne (568 km presque uniquement par autoroute.

Départ 8 h 45 sous le soleil. Arrêt alimentaire, puis direction Vienne. Peu de circulation sur l'A1 en Roumanie, dans les champs, les moissons sont en cours.

On passe la frontière hongroise à 8000 km (compteur). Il fait 30°, nous achetons les vignettes autoroutières pour la Hongrie et l'Autriche. La circulation devient de + en + dense sur l'autoroute hongroise, avec des files interminables de camions. A un moment, on se trouve complètement bloqués sur l'autoroute, pendant plus d'1 heure, puis on avance au pas, par paquets. A la fin, sans savoir ce qui s'est passé, des policiers nous font sortir de l'autoroute fermée, pour prendre une déviation, tout aussi chargée, mais bien régulée par des flics à chaque point névralgique. Nous rejoignons notre itinéraire. Ouf ! mais il fait très chaud, le temps est orageux et nous nous hydratons toutes les 30 mn ! Nous passons la frontière autrichienne et arrivons au "Camping Neue Donau" de Vienne vers 18 h 30. Nous sommes  vannés!


S. 8 juillet : Vienne-Salzburg (321 km par autoroute).

Nuit calme et départ à 8 h 30. Vent fort sur l'autoroute et circulation intense. Nous arrivons au Camping "Nord Sam" de Salzburg. Après le repas, départ en bus pour la ville. Nous visitons la maison natale de Mozart, puis le centre-ville piétonnier, très agréable malgré la foule  très dense des touristes. Belles maisons, magasins de luxe et superbes édifices.

Nous rentrons au camping à 18 h, le temps est lourd (34°), le ciel est gris, nous n'échappons pas à un violent orage à 19 h

Le camping est très agréable et ombragé, spacieux, boxé, les sanitaires sont très propres et il y a une piscine. 

L'après midi, et jusqu'au soir, nombreuses arrivées, mais pas toutes exaucées, par manque de place. Seul défaut de l'établissement, tout est "business" ici : tarif élevé  du camping, de la wifi, de la location de vélos, et de la nourriture de la boutique !


D. 9 juillet : Salzburg-Berchtesgaden-Innsbruck (239 km tout par autoroute).

Cette nuit encore, nombreux orages avec tonnerre et éclairs. Départ 8 h 30 sous un ciel mitigé et 22°.

Nous passons en Allemagne sans nous en rendre compte et arrivons à Berchtesgaden 10 km plus loin. Nous nous garons à 10 mn à pied du centre historique, que nous allons visiter. A 10 h 15, nous arrivons sur la place. Des gens sont là, qui attendent quelque chose avec des appareils photos. Je photographie les maisons historiques et leurs décorations. Tout à coup, simultanément les cloches des églises sonnent, des pétards (ou des coups de fusil) claquent, et on entend de la musique. Que se passe-t-il ? Arrive bientôt un cortège de musiciens et de personnages en costumes traditionnels. Chaque groupe arbore une bannière, et certains portent sur l'épaule des énormes pistolets dont les canons sont remplis de fleurs. Nous ne comprenons pas, mais nous imaginons qu'il s'agit d'une date anniversaire, mais de quoi ? Toutes ces personnes rentrent dans les 2 églises de la place. En passant devant l'une d'elles, on entend qu'un concert est donné. Peut-être y aura t-il une messe ??? Nous  ne regrettons pas notre arrêt.

Nous repartons en direction  de Salzburg et très vite, nous sommes englués dans un énorme bouchon autoroutier de plusieurs dizaines de km (en Allemagne).  Nous nous arrêtons pendant 1 h dans une station pour manger. Pendant ce temps, le flot de voitures ne cesse pas, mais devient un peu plus fluide. Nous repassons en Autriche, et à l'approche d'Innsbruck, des nuages bien gris sont attachés aux sommets parfois encore enneigés. Nous arrivons au Camping "Kranebitter" à 16 h. A peine installés, nous accueillons notre orage journalier. Il tombe des cordes sous des rafales de vent qui secouent le c-car. Nous ne visiterons pas la ville, j'en profite pour écrire le début de ce carnet. Vers 18 h, le vent se calme et le soleil revient. C'est tellement mieux comme cela ! ... Mais la pluie revient dans la soirée



L. 10 juillet : Innsbruck-Brescia (310 km par autoroute)

 Nuit sans pluie, mais ce matin, les nuages sont encore accrochés aux montagnes et nous contraignent à annuler les visites prévues. Nous prenons donc l'autoroute pour passer le col du Brenner et entrer en Italie : 9,00 € de péage pour le col. De très longues files de camions, souvent sur 2 voies, nous obligent à rester presque constamment sur la file de gauche sur des dizaines de km. La montée du col (1370 m environ) est très douce, la descente aussi. En Italie, le soleil revient et se fait très chaud vers 12 h (36°). Nous longeons un peu les Dolomites, montagnes classées à l'UNESCO. Elles sont vraiment très belles. Après Bolzano, nous voyons des cultures d'arbres fruitiers (pommes) et surtout de vigne jusqu'au Sud du lac de Garde. Bien sûr, en Italie les autoroutes sont payantes, mais sont moins chères que chez nous. Nous arrivons à Brescia sur l'aire de services privée "Cascina Maggia" vers 14 h 30. Nous allons en ville faire quelques courses. Retour au c-car vers 17 h, trempés de sueur ! Nous nous reposons en jouant au "Triomino". 


Ma. 11 juillet : Brescia-Angrogna-Bibiana (325 km par autoroute et route).

 Nous reprenons l'autoroute (sous le soleil) vers Milan puis Turin. La circulation est fluide et nous arrivons sur la terre de mes ancêtres (à Angrogna) à 15 h. Nous allons rendre visite à ma dernière cousine vivante en Italie (une fille de la soeur de mon père). Personne ne répond. Nous allons questionner le voisin qui nous répond qu'elle est décédée l'an dernier. Sa fille ne nous avait pas tenus au courant : peut-être avait-elle égaré notre adresse e-mail ? Nous allons donc jusqu'au cimetière pour trouver sa tombe, qui ne nous donne que ses années de naissance et de décès (1931-2016). Nous allons nous renseigner à la mairie, et nous recevons un certificat de décès, que j'ajouterai à mon arbre généalogique. Je n'ai plus maintenant de famille sur place qui pourrait nous faire revenir dans ce bel endroit où j'allais en vacances en famille quand j'étais petit ...

Pour nous remettre de cette nouvelle, nous allons à la ville voisine manger une succulente glace italienne chez un artisan dont la boutique ne désemplit pas, réputation oblige !

Puis nous partons donc à Bibianna, à quelques km de là sur une aire de service que nous connaissons et que nous aimons pour son calme et son emplacement dans les vergers de la région. Nous y achetons des abricots et des petites prunes, et je vous laisse deviner ce que nous en ferons demain ...

Me. 12 juillet : Journée confitures, nettoyage du c-car (intérieur et extérieur), le tout sous le soleil et une t° de 30° !!!


Du J. 13 au D. 16 juillet : Bibiana-Villeneuve Loubet (220 km par autoroute).

Nos vacances à l'étranger se terminent, nous rentrons en France pour rendre visite à la famille et aux amis se trouvant sur notre itinéraire vers la Charente-Maritime.

 

Le 1er arrêt à Villeneuve-Loubet est pour ma soeur aînée que nous n'avons pas l'occasion de voir très souvent. Les journées passées en familles sont très agréables. Nous en profitons aussi pour rendre visite à une autre cousine âgée habitant Vallauris, qui était très heureuse de nous revoir.


Du 17 juillet au 19 juillet : Villeneuve Loubet-Cabriès

(180 km par autoroute)

Notre 2ème arrêt nous amène à Cabriès, pour rendre visite au 1er patron de Colette qui aura bientôt 90 ans, et qui fait partie de nos amis depuis de nombreuses années. L'accueil a été très chaleureux, comme d"habitude, et nous a permis de revoir une bonne partie de la famille, qui est très nombreuse, ce qui nous a fait très plaisir. Chacun espère nous revoir prochainement à Cabriès ou ailleurs ...


Du 20 au 23  juillet : Cabriès-Le Thou (850 km par autoroute, en 2 étapes)

Nos 3ème et 4ème arrêts ayant été annulés hier pour cause d'indisponibilité des amis aux dates prévues, nous prenons l'autoroute pour rejoindre nos enfants en Charente-Maritime. Nous bivouaquons à Monferrand, au seuil de Naurouze, point culminant du Canal du Midi, au au pied de l'obélisque érigé à la mémoire de Pierre-Paul Riquet. Constructeur de ce canal à partir de 1667, il mourut en 1680, 1 an avant l'inauguration de son oeuvre. Pendant la nuit , nous subissons un violent orage, au-dessus du camping car, qui nous maintient en éveil pendant une bonne 1/2 h !

Le lendemain, nous redémarrons sous un ciel gris, juste avant une nouvelle averse qui nous accompagne jusqu'après Toulouse. Puis le ciel s'éclaircit petit à petit, et nous arrivons au Thou sous le soleil vers 16 h 30. Nous passons 3 jours en famille à discuter des évènements familiaux et changemennts professionnels, planifier notre "remontée" vers Souchez avec les filles, et à jouer à des jeux de société, sans oublier une sortie au resto dimanche.


L. 24 et Ma. 25  juillet : Le Thou-Pontarmé (500 km presque en entier par autoroute).

Nous quittons nos enfants vers 9 h 30, et nous partons avec les 2 plus jeunes fille qu'ils nous ont confiées, direction Souchez. Soleil toute la matinée, mais temps gris avec averses dans l'après-midi ! Nous arrivons à Pontarmé à 18 h 15, et nous nous garons sur un parking calme pour la nuit : les lieux où passer la nuit près du Parc Astérix ne sont pas légion (romaine, bien sûr)! Nous sommes rejoints peu après par un autre c-car, puis un troisième vers 21 h. Le parking est ainsi complet !!!


Me. 26 juillet : Pontarmé-Parc Astérix-Souchez (190 km par autoroute)

Après une bonne nuit, réveil vers 8 h pour le petit déjeuner. Le ciel est gris et il bruine, après les fortes pluies de cette nuit. La boulangerie située à 300 m du parking est fermée pour congés annuels. Pas de chance !

Heureusement, il y a un dépôt de pain au café-tabac 20 m plus loin... Horreur ! il a fermé la veille, sans prévenir personne, pour 3 semaines de vacances !!! 

Nous avions donc bien fait de partir ce matin avec du pain ! Nous utiliserons ce qui reste pour faire 4 petits sandwiches que nous mangerons à midi. Nous complèterons le repas par un morceaude gâteau, puis, à 16 h 30, par une barbe à papa, une crêpe ou une glace.

Le Parc Astérix (pour ceux qui ne connaissent pas) est un parc de manèges ou attractions à sensations + ou - fortes, adaptées à tous les âges.

Nous avons testé le "Grand Splatch", la "Trace du Hourra" "l'Oxygénarium", les "Chaises Volantes", et aussi, bien plus calmes : les "Espions de César" et "Nationale 7". Chacun a bien apprécié, selon ses aptitudes aux frissons !

 Il y a en outre des spectacles. Nous en avons vu un de magie, un autre de dauphins, et un spectacle humoristique (digne de la bande dessinée) de combats entre des romains et des gaulois : très rigolo !

Dans le "Château Hanté", nous n'avons pu voir "le Transdémonium" pour cause de panne du "Train-Fantôme", dommage ! Nous aurions aussi aimé monter dans le "Pégase Express", mais l'attente était trop longue.

La journée bien remplie, a été très appréciée. Nous quittons le parc vers 18 h et arrivons à Souchez  à 19 h 30.

 

F I N     D U    C A R N E T   n°   5

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F I N    D U    V O Y A G E