Carnet 2 : En Roumanie, de Drobeta à Jupiter


V. 19 mai : Drobeta-Sapata (172 km par la route)

Bonne nuit tranquille sur notre parking. Beau temps chaud ce matin, avec un peu de vent, qui devient plus fort et frais l'après-midi.

Nous changeons nos plans pour les 3 jours qui viennent car les amis que nous devions voir avant Bucarest sont absents ce W-E pour cause de baptême de leur petite-fille, samedi à Bucarest. Le papa nous joint par Tél pour nous y inviter, mais le délai est trop court pour faire la route en c-car. Nous déclinons à regret cette gentille invitation, et nous retrouverons nos amis à leur retour de la capitale lundi, dans leur village.

Nous prenons un peu de ravitaillement au Lidl du coin, et reprenons la route après avoir acheté la Ro-Vignette (obligatoire pour circuler en Roumanie). La route est très bonne, sauf dans la traversée des villages, où il nous est difficile de rouler à 50 km/h (vitesse maxi, en principe !).

Chouette, nous retrouvons un environnement qui nous est familier : villages-rue de plusieurs km de long, jolies petites maisons, mais pas toujours bien entretenues faute de moyens, nids de cigogne en quantité, charrettes de foin tirées par de petits chevaux bien courageux, personnes âgées assises dehors sur leur banc et discutant en famille ou avec les voisins.

Nous nous arrêtons dans un tout petit village situé non loin du Danube, que nous avons retrouvé. Ce dernier est assez souvent loin de la route, car ses larges berges sont marécageuses, et il n'est quasiment pas possible de l'approcher à moins d'1 km.

Nous bivouaquons à l'entrée du village avec l'accord souriant des propriétaires d'un petit terrain herbeux, en compagnie de chevaux qui broutent.


S. 20 mai : Sapata-Putineiu (129 km par la route)

Nuit très calme, sans boules Quies, c'est la campagne ! Ciel laiteux, soleil et 24°. Départ à 9 h 30. Les villages traversés aujourd'hui sont en travaux d'assainissement, il faut encore réduire sa vitesse et faire bien attention aux obstacles et aux trous ! On trouve dans chaque village une petite station automatique de carburant et GPL. C'est bien pratique ! A l'entrée des "villages-frontière" avec la Bulgarie, on trouve un panneau routier bien lisible indiquant "Ro-Vignette, Contrôle" : chacun est donc bien averti (le contrôle se fait par caméras, sur les routes, c'est imparable !). Un autre village a un "Programme Gouvernemental pour la culture sous serres" : tomates, aubergines et poivrons.

A Turnu Magurele, on achète 2kg de fraises au marché. Je vous laisse deviner à quoi elles serviront ... Aux confitures bien sûr (1ère fournée) !!! Mais cette ville est sans intérêt et nous continuons jusqu'à Putineiu. Nous y trouvons un endroit sympa pour bivouaquer. Après-midi, confection de 9 pots de fraises.

Depuis plusieurs jours, pas de connexion internet. Mais je ne perds pas mon temps : je prépare les comptes-rendus sur l'ordi et je choisis les photos pour que l'envoi soit plus rapide lors de la prochaine connexion que je souhaite vivement.

Nous suivons les infos à la télé et nous avons vu les inondations de la région de Béthune. Nous plaignons ces pauvres gens victimes de ces intempéries.

Ce soir, comme presque tous les soirs, orage et pluie pendant la nuit.


D.21 mai : Putineiu-Balaci (44 km par la route)

Nuit calme. Ce matin, soleil mais fraîcheur à cause du vent. Nous reprenons la route en direction de chez nos amis à Strambeni. Nous faisons un 1er essai infructueux de connexion dans une station-service avec Wifi. Nous arrêtons dans la ville suivante (Rosiori de Vede) et nous trouvons une connexion internet dans une pizzeria. Malheureusement, là aussi, le débit est faible et instable. J'arrive à répondre à 2 mails, puis plus rien.

Nous allons faire un tour en ville car c'est la fête. Sur une scène se produisent des groupes folkloriques qui dansent sur des airs populaires joués par un bon orchestre. Plus loin, stands de produits locaux, de souvenirs, de choses à manger. Cela sent très bon et barbecues fument ! Nous reconnaissons l'odeur des mici (sortes de saucisses) qui grillent. Nous nous laissons tenter pour mon repas d'anniversaire : mici, pommes de terre sautées, moutarde roumaine et bière. Plus loin, cuisson de gâteaux (gogosi) dont la pâte coupée en bandes de 2 cm est collée sur des rouleaux qui tournent au-dessus des braises, fameux gâteau d'anniversaire; il ne manquait que les bougies !!!

Nous reprenons la route pour bivouaquer encore dans un petit village, près du cimetière (on sera au calme). Et je reprends sur ordi la rédaction du carnet. Lorsque nous trouverons une connexion, vous allez avoir de la lecture pour les longs jours pluvieux...

Plusieurs messages et SMS reçus sur mon téléphone pour mon anniversaire. Mille mercis à tous, cela fait chaud au coeur. Demain matin, nous serons chez nos amis : nous avons mis le champagne au frais !


Les 22 et 23 mai : De Balaci à Strâmbeni, chez Flori et Ion, nos amis depuis 1992. (20 km par la route).

Nuit calme. Ce matin, le ciel est gris et il fait 19°. Nous partons retrouver nos amis qu'on n'a pas vus depuis 1999, et qui nous attendent avec impatience ! Nous arrivons chez eux vers 11 h 30 : leur accueil est toujours aussi chaleureux, et ils n'ont pas changé.  Hourra ! nous pouvons rentrer le c-car dans leur propriété.

Après les retrouvailles et quelques nouvelles de part et d'autres, Flori nous annonce un petit grignotage avant le repas du soir, qui sera plus copieux. En fait, ils nous ont préparé : boulettes de viande, blancs de poulet passés à l'oeuf avant cuisson, tomates, concombre, saucisson, lard fumé, 2 sortes de fromages, glace et café !!! Après le repas, Colette fait 2 lessives, et moi, je comble l'énorme retard dans mon courrier et sur le site puisque pas de connexion depuis longtemps.

Programme du soir : Nous offrons le champagne à l'apéro pour fêter nos retrouvailles et mon anniversaire, puis poulet et saucisses que Ion avait cuits au barbecue, et salade du jardin. Ensuite, "gâteau" d'anniversaire improvisé avec une boîte de petits gâteaux. Encore une journée bien remplie et fort agréable. Nous allons coucher dans la chambre préparée pour nous, et nous nous endormons très rapidement.

 

Ma. 23 mai : Bonne nuit bien calme, ciel bleu, soleil et chaleur. Je pars avec Ion à vélo pour visiter un peu son village, et pour acheter la Ro-vignette pour 1 mois (la 1ère était valable seulement 1 semaine). Impossible de la payer, Ion a réglé pour nous, j'en suis très gêné, mais ... c'est ça, l'hospitalité roumaine !

Ce midi, repas typique : ciorba de boeuf (potage avec légumes, quelques morceaux de viande et un oeuf poché dedans) accompagné d'un piment qu'on grignote, et de mamaliga (polenta) avec crème. Ensuite des sarmalé (feuilles de chou blanc farcies de viande). Tout cela est excellent, et Flori est une très bonne cuisinière. L'après-midi, Flori téléphone à la Clinique Doina à Neptun, sur la Mer Noire, pour notre cure, que nous commencerons le 26 mai. Nous projetons à nos amis le diaporama réalisé sur le Maroc. Ils ont été très étonnés et intéressés par ce que nous avons vécu et fait là-bas.

Après le repas du soir, dodo car nous partons demain.


Me. 24 mai : Strâmbeni-Baneasa ( 370 km par autoroute et route).

Nuit calme et fraîche. Lever 7 h 30, repas pour partir à 9 h. C'est avec regret que nous allons quitter Ion et Flori qui nous ont reçus avec tant de chaleur. Mais impossible de partir sans légumes du jardin et oeufs de leurs poules ! Ils sont vraiment extraordinaires ... Adieux pour jusqu'à quand ?... Ion nous précède sur la route vers Pitesti pendant 10 km .

Nous avons décidé de prendre l'autoroute vers Bucarest puis Constanta (Mer Noire) pour arriver plus vite à la cure. Mais le revêtement n'est pas terrible et nous ne dépassons pas 90 km/h. Nous contournons Bucarest par la ceinture Sud, qui est en fait une route à 2 voies en assez mauvais état, en travaux, et chargée en camions : vitesse plus que réduite ! Quand nous retrouvons "l'autoroute du soleil", Colette prend le volant sur un revêtement en tôle ondulée sur une vingtaine de km! Heureusement, cela s'arrange ensuite, mais nous décidons de la quitter pour traverser les villages , c'est plus sympa ! Nous arrivons au bac de Silistra pour traverser le Danube à 16 h, plus tôt qu'on l'avait prévu. La traversée dure 1/2 h et coûte 45 Lei (10 €). Nous vous confirmons que le Danube n'est toujours pas bleu. Johan Strauss était-il daltonien, ou nous aurait-il trompés à l'insu de notre plein gré ?

Sur l'autre rive, nous voyons de grandes étendues de vignes, de cerisiers et de pêchers. Le climat est sans doute clément dans la région ? Nous arrêtons pour un nouveau bivouac, au milieu du village de Baneasa à 17 h 15. Le soleil a réussi à s'imposer en fin de matinée et la t° a grimpé jusqu'à 26°.


J. 25 mai : Baneasa-Saturn (120 km par la route des villages).

Nuit calme. Départ 8 h 45 sous le soleil, en longeant la frontière Bulgare.  Dans un petit village, nous subissons un contrôle de Police : passeports et papiers du véhicule. Tous nos renseignements sont inscrits sur un registre. Nous supposons que c'est suite à l'attentat terroriste de Manchester ... Puis on nous laisse partir en nous souhaitant bon voyage !

Depuis que nous sommes entrés dans le pays, nous roulions presque toujours en plaine. Ici, le relief est bien vallonné. Le paysage est verdoyant, parfois bien boisé, et toujours bucolique et apaisant. Cultures et pâturages se partagent les surfaces.

Nous arrivons sur les côtes de la Mer Noire à Mangalia. Nous changeons de l'argent pour payer la cure et le camping, faisons quelques courses dans un Lidl, et en route pour Neptun, station prisée des roumains. Mais le camping prévu est fermé, la station est quasiment déserte et les commerces ne sont pas encore ouverts : la saison n'est pas commencée ! C'est bien notre veine... Nous allons prendre les renseignements pour la cure à la Clinique Doina, et nous sortons avec un rendez-vous avec le médecin thermal demain à 9 h 30. Nous trouvons un peu plus loin que le 1er camping, un autre, qui lui, est ouvert. Nous nous y installons pour la durée de la cure (12 jours). Il est assez grand, bien équipé, avec des sanitaires impeccables. Une belle et grande piscine est encore vide, pas de chance. Nous sommes les seuls occupants, et en fin d'après-midi et le soir arrivent 2 c-cars. 


V. 26 mai : Nuit très calme. Nous partons à pied jusqu'à la clinique (25 mn) rencontrer le médecin. C'est une femme qui parle très bien le français. Après une visite très approfondie (bien + qu'à Balaruc), elle nous prescrit 3 soins par jour, et nous commençons dans la foulée. Nous redécouvrons la clinique dans laquelle nous avions fait 4 cures : en 94, 95, 96 et 2001. Elle a été complètement rénovée, les soins sont toujours prodigués avec professionnalisme par un personnel gentil et multilingue, et le matériel est presque identique à celui utilisé en France, vétusté en plus.

Colette et moi aurons 3 soins identiques par jour, différents 1 jour sur 2. Colette aura en plus un soin spécifique de drainage lymphatique des jambes avec des bottes massantes ("super", dit-elle).  Ce 1er jour nous a enthousiasmés.

Après-midi, balade à vélo le long de la plage : vent modéré, mer agitée, avec des petits rouleaux, nous n'osons même pas prendre la température de l'eau !

Le soir au camping, 2 nouveaux c-cars (allemands) remplacent les précédents.


S. 27 mai : Rendez-vous à 9 h 30 pour le 2ème jour de cure. Aujourd'hui : aquagym pour travailler les articulations dans l'eau, massages sous l'eau par hydrojet, et bain de boue noire. Super encore... Retour au camp à midi.

Après le repas, sortie à Mangalia en c-car pour refaire du change pour régler la cure, et après celle-ci, nous verrons peu de villes  où le faire !  Dans la station, les commerçants commencent à s'activer : nettoyage de leurs commerces et approvisionnement des rayons. Nous espérons comme eux voir arriver bientôt quelques touristes roumains.

Ce soir, nous nous retrouvons seuls dans le camping !

D. 28 mai : Journée de repos. Mais aussi jour de la fête des mères !

Nous pensons à toutes les mamans qui nous suivent (et aux autres) et nous leur envoyons un gros bouquet de fleurs des champs par internet, en leur chantant : "Gentil coquelicot mesdames, gentil coquelicot nouveau ..."

 

Et puisque nous parlons de fleurs, je voudrais vous faire part de quelque chose qui me semble intéressant :

Nous avons vu beaucoup de roumains dans les champs, les chemins, et même en bord de route, qui cueillaient des fleurs de sureau. Comme nous fabriquons du "vin de sureau", j'ai cherché sur Internet ce que faisaient les roumains avec cette fleur odorante, d'un parfum subtil. Je vous donne ci-après un lien qui vous en apprendra peut-être un peu plus :

Utilisation du sureau  en Transylvanie (Roumanie) -

Voici quelques photos prises cet après-midi à Neptun et Saturn, dès que nous avons eu de belles éclaircies :

L.  29 mai : Lever avec un ciel bleu, t° agréable et pas de vent. Super !

Cure le matin, mêmes soins que le 1er jour : Gym en salle 25 mn. Agrès mis à part, ça nous rappelle bien Toniform. Puis massage (20 mn) avec la boue sapropélique (lire ICI), spécifique de la région. Et enfin enveloppement complet de cette boue noire (qui sent mauvais) pendant encore 20 mn. Pour les soins, on est "à poil " tout le temps, sauf à la gym, mais ça ne pose aucun problème, même avec les assistantes médicales.

Nous avons réglé d'avance le coût de nos cures : 2 384 Lei, soit 530 € pour nous deux pendant 14 jours.

Nous partons en mini-bus (16 Lei/2 pers/A & R= 3,55 €) vers Mangalia (6 km) pour acheter des timbres et envoyer un courrier urgent en France. Affranchissement d'une lettre ( ou carte postale)  4 Lei soit 0,88 €, comme chez nous je crois. Après le repas, petite bronzette au camping.

 

Ma. 30 mai : Ciel bleu, soleil, mais retour du vent aujourd'hui.

A la cure ce matin : 20 mn d'aquagym dans une piscine à 30° (travail de toutes les articulations sous l'eau), puis massage sous l'eau dans une grande baignoire à 35°, par hydrojet à 2 bars, et enfin 20 mn de bain de boue en baignoire à 35-38°.

Après-midi cool au camping ...

Me. 31 mai : Ce matin, le tonnerre a grondé et quelques gouttes sont tombées, mais t° très satisfaisante.

A la cure ce matin : 9 h 30, visite de milieu de cure avec le médecin. Les soins nous conviennent, notre tension est bonne, on poursuit le traitement, et rendez-vous en fin de cure pour le bilan, et courrier à notre médecin traitant.

Mêmes soins que lundi : gym, massage avec boue et enveloppement de boue. Après-midi, le temps redevient bien ensoleillé et très chaud (31°, c'est la première fois depuis le départ !).

Voici quelques photos de nos soins : 

J. 1er  juin : Ciel bleu, soleil, chaleur. Aujourd'hui, en Roumanie, on fête la Journée Internationale des Enfants : pas d'école pour les enfants, et possibilité de cadeaux ! Voilà un très long weekend en perspective...

 

V. 2 juin : Encore un belle journée ensoleillée et chaude, tempérée par un petit vent frais.

A l'occasion de ces mini-vacances pour les roumains, la station commence à s'animer : les commerces s'ouvrent les uns après les autres, accueillant les touristes qui viennent passer quelques jours à la mer. Les hôtels se remplissent un peu, et au camping, nous sommes 3 c-cars, 3 caravanes et 8 tentes. Le barbecue collectif est en service à chaque repas, car les roumains se peuvent pas s'en passer : côtes de porc, poulet, micii (saucisses)...

Quant à nous, ce midi, nous avons dégusté ces micii avec des frites et une bonne bière, au restaurant pour 30 Lei (6€70 pour deux. Miamm ! Après-midi cool, au camping : nous avons fait plusieurs parties de "Triomino" et de "6 qui Prend", un jeu aussi diabolique que "The Wall" sur TF1 à 19h, et nous nous sommes reposés car les séances d'aquagym, de gym en salle, de bains et enveloppements de boue sont fatigants. La première semaine de cure est terminée et semble nous faire beaucoup de bien. Nous verrons dans la durée ...

 

S. 3 juin : Beau ciel bleu le matin, mais en sortant de la cure, le temps gris nous fait accélérer le retour au camping. Après-midi, ravitaillement au Lidl de Mangalia (en mini-bus) et retour au camping sous la pluie (pendant 1 h). Une bâche s'est formée sur le store  : je vide au moins 10 litres d'eau !

Le camping commence à se charger de tentes, on entend des musiques roumaines, des enfants qui jouent et rient et le barbecue nous envoie de bonnes odeurs. Mais ce n'est pas la foule et cela nous convient très bien !

 

D. 4 juin : Il a plu tôt ce matin, le ciel est resté gris et peu engageant jusqu'en milieu de matinée. Nous partons à vélo acheter des fruits dans la station : fraises (8 Lei/kg=1,78 €), et abricots (10 Lei=2,20 €) pour faire des confitures. Dans l'après-midi, le vent chasse les nuages, le soleil s'impose, mais ce vent d'Est fait de la résistance ! Bronzette quand même, après avoir cuit 5 pots de fraises ! Elles sont pas belles, les vacances ?

 

L. 5 juin : Ciel mitigé rafales de vent.  RAS . Dans l'après-midi, les vacanciers roumains remballent et quittent le camping.

En fin d'après-midi, 3 c-cars français voyageant ensemble s'installent près de nous.

 

Ma. 6 juin : Nuit fraîche, mais soleil dès le matin et la chaleur revient.

Dernière visite médicale à la cure, TVB, le médecin établit un compte-rendu destiné à nos médecins-traitants. Après-midi, jeux de société et bronzette. Le repos nous fait du bien. Au camping, il n'y a plus que 2 c-cars d'anglais et nous !

 

Me. 7 juin  et  J. 8 juin : Soleil et chaleur toute la journée, retour du vent d'Est l'après-midi, mais pas de pluie.

Nous disons au-revoir à nos assistants médicaux et leur offrons quelques cadeaux en remerciement de l'accueil et des soins qu'ils nous ont prodigués pendant ces 2 semaines.

Un peu de nettoyage, et de rangement jeudi après-midi mais pas de bronzette au camping car le tonnerre a  annoncé l'orage qui est arrivé en début d'après-midi : nous avons été bien arrosés. Heureusement, nous avions eu le temps de tout mettre à l'abri !

Demain matin, nous partirons vers le Sud du delta, et nous commencerons notre 3° carnet de voyage. 

 

 

 F I N    D  U    C A R N E T    n°   2